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v pour vendetta

 

   L'Angleterre est désormais une dictature policière. Un homme masqué prépare une célébration du 5 novembre avec un plan bien particulier et censé rétablir la démocratie en montant le peuple contre le Chancelier Adam Sutler, tyran qui fait régner la terreur grâce à l'organisation du Parti intégrée à celle de l'Etat.

 

   Le film est construit comme un thriller que l'on pourrait presque qualifier d'anticipation à défaut de pouvoir réellement le classer parmi les pièces de science-fiction.

 

   Sous le masque, l'invisible mais talentueux Hugo Weaving. Devant lui, la sceptique Natalie Portman qu'il va devoir convaincre à révolutionner son pays. Le duo crève l'écran et tient à lui seul, face au Chacelier joué par le brillant et subtil John Hurt, les clefs de la délivrance.

 

   L'histoire est absolument captivante et est constamment renforcée par des apothéoses simultanément intellectuelle et artistique à travers des scènes de liesse, cette dernière étant reliée à l'entrée magistrale de partitions classiques d'une majesté absolue.

 

   Un film utile, à réfléchir.

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