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un jour à new-york

 

   Le 30 décembre 1949, sur les grands écrans, trois jeunes marins débarquent dans la ville qui ne dort jamais pour seulement vingt-quatre heures, décident de visiter ses monuments les plus fameux et de trouver l'amour avant de repartir sur leur navire.

 

   La scène introductive lance la machine réjouissante de ce long-métrage avec "New-York, New-York, it's a wonderful town". Le talent unifié est ici constitué par trois rôles principaux tenus par Frank Sinatra, Gene Kelly et Jules Munshin, leur alliance harmonieuse reposant à la fois sur leur complicité et leur diversité. Les tonalités de leurs trois voix se mélangent avec puissance et fantaisie pour agrémenter leur jeu de multiples partitions. Danses et claquettes accompagnent ces morceaux délicieux durant la totalité du film.

 

   Les dialogues ne sont pas d'une digne richesse. C'est peut-être le principal reproche à formuler sur ce long-métrage musical. Même si le genre s'y prête, le scénario est un peu simple et franchement superficiel.

 

   "Un jour à New-York" est un film plaisant qui se laisse regarder où l'on peut repérer une des caractéristiques du genre : de longs passages, dont certains sont musicaux ou chorégraphiés, tournés en un seul plan-séquence, et interprétés de la plus brillante manière qui soit.

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