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frankenweenie

 

  En 2012, Tim Burton réalise sa seconde expérience cinématographique d'animation après "Les noces funèbres" (2005) : "Frankenweenie", film dans lequel un jeune garçon essaie de ressusciter son défunt chien.

 

   Le film d'une heure et demie est entièrement en noir et blanc, ce qui témoigne d'un visuel très soigné où les éclairs orageux, les lumières, l'eau et le feu sont mis en valeur d'une manière absolument sublime. Les personnages aux physiques expressifs semblent tirés de l'expressionnisme allemand tel qu'il façonnait les protagonistes des années 1920. Les regards exorbités et le maquillage renforçant les traits du visage ajoutent au climax du film toute l'angoisse fantasmagorique et burtonienne qui font la renommée des Å“uvres du réalisateur.

 

   Le scénario est fin. Il fait de ce long-métrage une fable sur l'intention comme créatrice de l'acte et de son résultat. A la manière des contes créés par les auteurs, et souvent repris au cinéma durant les dernières décennies, celui-ci n'est pas spécialement fait pour les enfants mais pour tous les publics.

 

   La musique, toujours signée par Danny Elfman, est fidèle à l'univers du réalisateur et cisaille l'ambiance avec le talent inventif qu'on lui connaît.

 

   Imaginatif, créatif, novateur, original, profond, Frankenweenie est plus qu'un divertissement. C'est un film de Tim Burton.

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