Harry Potter à l'école des sorciers
Quatre ans après le premier tome d'une longue série et son succès mondial, "Harry Potter and the philosopher's stone" sort sur les écrans le 16 novembre 2001 sous la direction de Chris Columbus. Ce dernier, connu pour avoir été le scénariste des "Gremlins" (1984) et de nombreux autres films du genre ainsi que réalisateur sur certains, paraissait tout indiqué pour la direction de cette adaptation très attendue.
Harry est un jeune orphelin placé auprès de son agressive famille. Le jour de ses 11 ans, il reçoit la visite d'un géant qui lui dévoile une vérité : il est un sorcier et doit par conséquent entrer à Poudlard, la fameuse école de magie. L'histoire du roman avait déjà fasciné des millions de lecteurs. Le scénario du film est ainsi fidèle à la plume de J. K. Rowling et à son univers si poétique et original. De nombreux personnages ou lieux cultes se dévoilent, dans ce film, aux spectateurs grâce à une mise en scène et des effets spéciaux saisissants. La créativité est au rendez-vous dans cette adaptation.
Afin d'interpréter les multiples personnages de ce long-métrage, l'équipe de réalisation a fait appel à de grands talents du cinéma anglo-saxon parmi lesquels l'immense et glaçant Alan Rickman, la bienveillante Maggie Smith, le mythique John Hurt ou le désopilant John Cleese. A leurs côtés, le film révèle de nouveaux talents : Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson ou Tom Felton. Contrairement à l'interprétation des acteurs expérimentés, celle des jeunes comédiens est souvent très fausse et, à vrai dire, ne bénéficie pas d'un doublage extraordinaire.
La réalisation est de grande qualité. Les plans larges et judicieusement choisis s'allient à une photographie envoûtante afin de recréer l'atmosphère magique des ouvrages. Les effets lumineux, l'art de la perspective et du maniement de l'objectif optimisent la direction du film. A ceux-ci s'ajoutent les partitions musicales exceptionnelles composées par un John Williams semblant renaître de ses cendres et propulser parmi ses plus grands succès cette création originale.
L'adaptation du roman de 1997 est absolument réussie grâce à une direction artistique très réussie et une réalisation à la fois soignée et créative. Voilà bien un premier long-métrage à la hauteur de la franchise qu'il introduit et de l'ouvrage qu'il adapte à l'écran.