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Terminator Genisys

 

   Tâche toujours ardue que celle de reprendre le flambeau de l'univers originel de James Cameron. Alan Taylor a ainsi voulu ressusciter le mythique T-800 collant à la peau d'Arnold Schwarzenegger mais en lui associant une Emilia Clarke, tout à fait au rendez-vous de la série renommée, incarnant l'aspect impitoyable que le T-800 a perdu en étant sentimentalisé et en adoptant un jeu parfois fantaisiste.

 

   Les spectateurs qui avaient du mal à comprendre l'histoire du premier "Terminator" auront beaucoup de mal à intégrer le scénario de ce nouvel épisode de la fameuse franchise puisqu'il mêle à la fois les voyages temporels des trois films de 1984, 1991 et 2003 mais y ajoute l'élément des temporalités alternatives et des parcours temporels suspendus.

 

   On décèle aussi dans le fond du film une version réaliste et modernisée de l'esclavage camouflé des humains par les machines emprunté à l'univers de "Matrix" avec une personnification de Skynet à mi-chemin entre le Morpheus du film pré-cité et l'ordinateur CARL de "2001 – l'odyssée de l'espace".

 

   La recherche visuelle n'est cependant pas au rendez-vous car malgré des effets spéciaux à couper le souffle, ce dernier volet en date manque cruellement d'art esthétique.

 

   Derrière le scénario, on retrouve avec plaisir le thème de la franchise, repris inlassablement durant le film afin de satisfaire les amateurs. Autres vestiges de l'époque Cameron : les personnages robotiques à l'apparence humaine qui, dans ce nouvel opus, ont pris beaucoup d'avance sur Kyle Reese et s'intègrent familièrement dans l'histoire. Alan Taylor arrive ainsi à actualiser le fond de son histoire tout en faisant renaître les figures cultes de la marque Terminator au point de retourner des scènes du tout premier film, ce qui ne manquera pas de bouleverser les fans.

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