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mission : impossible - rogue nation

 

   2015 est décidément une grande année pour les mythiques franchises du cinéma. Après "Jurassic world", "Terminator Genisys" et en attendant "Star Wars VII : le réveil de la Force", c'est le cinquième opus de "Mission : impossible" qui fait sa sortie dans les salles obscures.

 

   Pouvait-on s'attendre à ce que ces franchises ne s'épuisassent pas ? Rien n'était moins sûr. Et pourtant, "Mission : impossible - rogue nation" ne manque pas à l'appel des suites réussies. La recette prend.

 

   Le film s'ouvre avec la partition originelle, la fameuse ! Le spectateur est aussitôt enlevé par le scénario et n'est redéposé devant l'écran qu'au terme de ces deux heures quinze de long-métrage. Toute l'histoire se fait accompagner par une partition haletante et extrêmement efficace. De plus, le scénario est écrit de manière à couvrir la durée du film sans interruption et sans faiblesse.

 

   Quelques points délicats, cependant. D'abord l'improbabilité de nombreuses scènes qui sont tournées en ridicule par une production un tantinet ultra-hollywoodienne. Ces passages rapportent parfois le spectateur aux ficelles de la réalisation malgré la pertinence d'un scénario haut en couleur. De même, le manque de relief des personnages relève d'une faille certaine dans l'écriture formelle. Ou bien dans son interprétation trop caricaturale.

 

   Si ces défauts semblent sauter aux yeux, ils ne parviennent pas à altérer l'envolée du spectateur devant ce long-métrage saisissant et complet, fidèle à une tradition d'espionnage et de course à l'armement où la surenchère au sujet des services secrets met en relief la complexité de la confiance dans les relations internationales. Ethan Hunt est bien de retour.

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