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mission : impossible

 

   En 1996 et sous la direction de Brian De Palma commençait une longue franchise : "Mission : impossible". Et le démarrage ne passe pas inaperçu puisqu'il réunit à l'écran Tom Cruise, Jon Voight, Emmanuelle Béart ou Jean Réno. Le scénario est simple : le film met en scène un agent secret qui pourrait être le cousin américain de James Bond. L'élégance britannique est ainsi remplacée par la brutalité américaine.

 

   Les personnages ne sont pas d'un intérêt particulier et peinent à résonner. Heureusement, ils bénéficient d'un scénario solide sur lequel s'appuyer. Ficelé et emmêlé, il passe pas tous les chemins ouverts par la scène d'introduction. Toutes les options sont ainsi passées en revue afin de maintenir le spectateur dans l'activité constante du déroulé des événements et des retournements de situation.

 

   Ce qui reste principalement de ce premier opus tient en deux choses : d'abord la musique absolument exceptionnelle de Danny Elfman dont le travail est désormais repérable au milieu des plus fameuses partitions cinématographiques et connu de tous. Cette musique si célèbre est une colonne vertébrale pour ce long-métrage qui lui permet de faire reposer certaines scènes sur l'ambiance générale davantage que sur l'interprétation. Ensuite, il y a l'esthétisme qui présente plusieurs points intéressants : les plans originaux et les lumières. Sur le premier, on peut aisément affirmer que la caméra de Brian De Palma explore de nombreux axes de capture et prend des hauteurs très subtiles pour capter et arranger au mieux les scènes du film. Sur le second, Stephen Burum réalise l'exploit de plonger l'image dans des univers différents qui vont de l'ambiance nocturne de "L'exorciste" à l'esthétisme ultra-soigné de "2001 - l'odyssée de l'espace".

 

   "Mission : impossible" est un film intéressant et captivant qui tiendra en haleine le spectateur de bout en bout. Le fil des innovations et des travaux appliqués de l'équipe de réalisation donnent une belle représentation au scénario sans, malheureusement, faire vraiment réfléchir le spectateur.

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