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Hostel, chapitre 2

 

    Le 8 juin 2007, soit un peu plus d'un an après le premier film, sort ce deuxième chapitre dont l'analyse ne promet pas d'être longue. Ainsi le scénario reprend le principe selon lequel des personnes riches paient afin de pouvoir torturer des victimes enlevées dans un pays de l'est. A ceci près que le schéma narratif se trouve amputé de sa quasi-totalité en comparaison avec le premier opus.

 

    Dans ce film, le spectateur pourra assister à une heure et quart de mise en route avec une situation initiale surexploitée, des scènes inutiles (le passage du train) et des démarrages avortés, puis un quart d'heure de discussion sordide avec un bourreau dans une cave délabrée, et enfin à peine quelques minutes de dénouement bâclé. Pour ceux qui souhaiteraient regarder le film pour leur amour du cinéma d'horreur, une grande déception attend au bout du chemin car à peine le film sort-il du thriller qu'il s'achève déjà.

 

   Les trois actrices principales livrent une prestation sans le moindre intérêt à tel point qu'on peine à les différencier. D'autre part, les dialogues n'aident pas à un développement des personnages. Les seuls à tirer leur épingle du jeu sont les acteurs Roger Bart et Richard Burgi dont le duo à la fois propre et ignominieux parvient à sauver le casting d'une banalité affligeante.

 

    Ni la musique sans relief, ni la photographie dont la qualité manque à l'appel sauf lors du bal et de la scène de la salle carrelée avec les bougies , ni la mise en scène suffisamment attendue pour n'être pas remarquée ne réussissent à sauver le film. Cette suite est un échec définitif et sans appel, creux, inutile et ennuyeux, au point comment se demander comment elle a pu être produite par Quentin Tarantino.

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