top of page

chromosome 3

 

   Voilà bien un film de David Cronenberg. Scénario : un psychiatre parvient à extérioriser la colère de ses patients sous la forme d'abcès, pustules et excroissances de tous les genres. Mais une série de meurtres commis par des créatures difformes et ressemblant à des enfants va alerter le personnage principal sur les conséquences imprévues de ces pratiques peu conventionnelles.

 

   Force est de constater que la recherche visuelle n'est pas au rendez-vous. Pas de subtilité au sujet des plans, pas d'inventivité au sujet des mouvements de la caméra, pas de particularités au sujet des décors. Heureusement, la musique d'Howard Shore permet de vivre un générique introductif accrocheur, à défaut de jouer comme élément catalyseur durant le long-métrage.

 

   Les personnages développés dans cette histoire ne sont pour le moins pas extrêmement intéressants, voire complètement lassants, sauf celui du professeur qui contient une part très complexe du point de vue intentionnel et mérite d'être attentivement observé tant dans les mots que le scénario lui fait dire que dans le regard de l'acteur, Oliver Reed. 

 

   Le gros avantage du film demeure dans l'originalité du scénario, comme toujours avec David Cronenberg, quasiment le seul attrait de ce long-métrage souvent mal dirigé et ne saisissant pas les opportunités visuelles que certains scènes permettent et qui auraient eu la possibilité de secouer un peu le rythme souvent mal soutenu de ce film.

bottom of page