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Pour le pire et le meilleur

 

   Le 25 décembre 1997, James L. Brooks présente un long métrage qui restera gravé dans l'histoire du cinéma. Salué par la critique, il obtiendra le Golden Globe et l'Oscar du meilleur acteur pour Jack Nicholson, le Golden Globe et l'Oscar de la meilleure actrice pour Helen Hunt ainsi que le Golden Globe du meilleur film.

 

   Melvin Udall est un homme détestable. Maniaque, raciste, homophobe, antisémite et bourré de troubles obsessionnels compulsifs, il vit seul dans son univers à écrire des romans. N'aimant ni les personnes qu'il côtoie ni les animaux, sa faculté à ressentir des sentiments va se développer à la suite de certains événements.

 

   Jack Nicholson livre dans le rôle principal une prestation impressionnante. Juste et rude, épatant et ingénieux, raffiné et vulgaire, maîtrisé et singulier, son charisme concentre l'attention du spectateur en libérant un talent exceptionnel, se mariant avec les scènes dérangeantes comme avec les dialogues tendres. Helen Hunt et Greg Kinnear complètent le trio détonant qui ajoute toute l'énergie au long-métrage avec un savoir-faire incroyable.

 

   Les plans sont stables et francs afin de mieux faire se rencontrer la pertinence des répliques quant aux souhaits des scénaristes et la surprise des spectateurs. La direction de la photographie construit une atmosphère chaleureuse, propice au développement des personnages en les faisant baigner dans des intérieurs agréables et familiers ou des extérieurs frais.

 

   Ce film est définitivement une réussite, un chef d'oeuvre parmi les comédies grinçantes. Bien plus qu'un simple film romantique, "Pour le pire et pour le meilleur" est un vrai long-métrage sur la personnalité et la sociabilité qui soigne ses moindres détails.

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