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Hitman : agent 47

 

   Le film est réalisé par Aleksander Bach et sorti le 21 août 2015 aux Etats-Unis. Il relate les aventures de "47", agent fabriqué aux capacités accrues et aux sens surdéveloppés qui essaie, en tuant de sang-froid tous ceux qui se mettent en travers de son chemin, de mettre fin au projet du "Syndicat" dont le but est d'utiliser les techniques de création de "47" afin de créer une armée.

 

   Le manque de consistance scénaristique relève de la plus grande évidence et fait cruellement défaut au film dans son ensemble. Si l'intérêt est de nous présenter un long-métrage qui parle de l'armement à outrance et de l'ultra-technologie militaire, il faut avouer qu'il ne s'agirait pas d'une grande nouveauté. Les adaptations des héros Marvel et de nombreux autres films nous en servent déjà des pleines fournées depuis des années.

 

   Le point fort du film est l'aspect esthétique. Le moindre détail architectural est mis au service d'un visuel qui se rapproche souvent du noir et blanc, dans lequel les seules touches de couleurs sont la peau du personnage principal ainsi que sa célèbre cravate rouge. Les décors sont proches de ceux de "Bienvenue à Gattaca" ou des "James Bond" de l'ère Pierce Brosnan. L'omniprésence d'architectures ultra-modernes donne un cachet très froid qui est prolongé par le côté rudimentaire des traits faciaux du hitman. Tout semble lisse, dur et solide pour faire écho au caractère du personnage principal.

 

   L'origine artificielle et produite de l'agent 47 enlève malheureusement toute complexité à son personnage et tout intérêt au décryptage de ses actes. Néanmoins, l'acteur se prête aux exigences du protagoniste. Autre problème : peu d'acteurs car peu de rôles. Il n'y a, parmi la distribution, que très peu de commentaires à fournir, hélas.

 

   "Hitman : agent 47" est un film très souvent banal et vide malgré un Ã©vident sursaut sur le point de vue visuel. L'heure trente du long-métrage semble parfois relever d'un cycle très - trop ? - répétitif et soumis à un but de rentabilité maximale, ce dont témoigne la bande-annonce dans son spectacle grotesque et finalement basique pour un film de la décennie 2010.

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